À lire
« J’ai eu la chance cette saison comme tous les lecteurs francophones de découvrir la fameuse Maggie Nelson, cette essayiste et poète américaine, spécialiste de la création littéraire – ce qui de toutes ses casquettes est celle qui la définit le mieux – au travers de deux fabuleux livres où la question de l’écriture est centrale. L’écriture comme moyen d’explorer, comprendre, dire, accepter, digérer, vivre le réel… Pas question donc de choisir entre ces deux livres, faut lire les deux ! »
Ce qu’en dit l’éditeur
Dans ce récit en fragments ciselés, Maggie Nelson raconte l’amour fou, le sexe, la grossesse, la famille, le travail, l’écriture. L’accouchement. La mort. Ce que c’est que de prendre soin. Et comment, sans l’amour, on tombe en morceaux.
Mi-essai, mi-autofiction, voici un livre à la fois amusant et indigné, souvent emporté. Nelson nous y présente ses mères spirituelles, celles qui lui ont appris à vivre. Au fil de ses lectures, elle nous emmène à la plage en Floride, au cabaret burlesque, à l’université à New York, de chambre d’hôtel en chambre de soins palliatifs, au bureau du shérif en Californie et à la très kitsch chapelle Hollywood… Et surtout, elle s’assure que nous ne verrons plus jamais de la même façon le mystère de la fabrication d’un corps par un autre.
Biographie
Maggie Nelson est poète, critique et auteure de plusieurs ouvrages dont The Red Parts: Autobiography of a Trial, The Art of Cruelty: A Reckoning, Bluets et Jane: A Murder. Elle enseigne à la Faculté des études critiques du California Institute of the Arts (CalArts) et vit à Los Angeles, en Californie.
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