À lire
« Second volet du Buru Quartet, Enfant de toutes les nations surpasse toutes les promesses annoncées par son premier volet. Délaissant les bancs des écoles publiques coloniales, Minke doit à présent se frotter au vrai monde, celui qui n’épargne personne sauf le plus fort. Fini les connaissances érigées en dogmes, l’éthique à deux vitesses et les prétentions à la supériorité morale. Se heurtant parfois douloureusement aux esprits bienveillants de ses compagnons, au fil des conversations le sien s’affûte jusqu’à donner lentement et tortueusement naissance à une conscience politique. Minke bat la campagne, prenant connaissance des chaînes que portent la grande majorité des siens. Beaucoup plus politique que le premier volume, Enfant de toutes les nations déploie toute l’ampleur de ce feuilleton inlâchable et met la barre haute pour les deux derniers volumes qui paraîtront au cours de l’année 2018. Patience! »
Ce qu’en dit l’éditeur
Voici le nouveau volet d’une histoire qu’on voudrait sans fin tant elle est captivante et considérable. L’histoire que « Pram » racontait à ses compagnons de bagne sur l’île de Buru – une histoire aventureuse et romanesque, une histoire politique aussi, qui nous emmène à Surabaya, en Indonésie, au tournant du siècle.
Jeune intellectuel javanais, Minke s’est vu ravir sa femme au lendemain de leurs noces. À Ontosoroh, concubine d’un riche colon, on a ravi sa fille, et bientôt le domaine qu’elle a mis une vie à bâtir. Face aux rouages bien rodés de la domination coloniale, Minke et Ontosoroh sont désormais indéfectiblement liés. Le combat n’en est qu’à ses débuts…
En rencontrant Surati, défigurée volontaire pour échapper aux griffes du directeur hollandais de la sucrerie, ou Trunodongso, paysan exproprié et ses rêves de sédition, Minke se décide à prendre la plume, et à écrire au nom de son peuple.
Par sa richesse romanesque et sa force d’évidence, Enfant de toutes les nations est une œuvre majeure, où l’on entre pour ne plus ressortir, sinon heureux d’avoir intimement perçu, à travers la conscience d’un homme, une comédie humaine à la mesure des peuples et du monde moderne.
Pramoedya Ananta Toer est né en 1925 sur l’île de Java. Après avoir été emprisonné par le gouvernement colonial hollandais de 1947 à 1949, il est envoyé en 1965, sous la dictature de Suharto, au bagne de Buru, dont il sort en 1979 sous la pression internationale. Grand humaniste, fidèle à ses idéaux jusqu’à la fin de sa vie en 2006, il est surveillé et systématiquement censuré.
Son œuvre est immense – plus de cinquante romans, nouvelles et essais, traduits dans près de quarante langues.
Biographie
Pramoedya Ananta Toer est né en 1925 sur l’île de Java. Après avoir été emprisonné par le gouvernement colonial hollandais de 1947 à 1949, il est envoyé en 1965, sous la dictature de Suharto, au bagne de Buru, dont il sort en 1979 sous la pression internationale. Grand humaniste, fidèle à ses idéaux jusqu’à la fin de sa vie en 2006, il est surveillé et systématiquement censuré.
Son œuvre est immense – plus de cinquante romans, nouvelles et essais, traduits dans près de quarante langues.
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