24 images. No. 169, Octobre-Novembre 2014

Certains films plus que d’autres ont le pouvoir d’habiter nos rêves et nos pensées bien au-delà de leur vision. L’espace de liberté que quelques-uns portent en eux nous aide à repenser constamment le cinéma, et à penser avec lui. Les films de Jean-Luc Godard sont de ceux-là, et le choc ressenti devant Adieu au langage a suscité un ensemble de textes conçus à la lumière de ce film et des horizons qu’il ouvre. Partant de ce film d’une richesse fabuleuse, ce numéro de 24 images a aussi tenté de voir comment d’autres cinéastes actuels affrontent la question du langage au cinéma, notamment grâce aux analyses de quelques films présentés cet automne : Atlas d’Antoine D’Agata, Journey to the West de Tsaï Ming-liang et Still the Water de Naomi Kawase, entre autres.

Robert Daudelin est membre du comité de rédaction des revues 24 images et Journal of Film Preservation. Il a été directeur général et conservateur de la Cinémathèque québécoise de 1972 à 2002.

Originaire de McLeods dans le nord du Nouveau-Brunswick, André Roy évolue dans le milieu des arts depuis déjà plusieurs années. Comédien, humoriste, auteur, professeur et animateur, André a plus d’une corde à son arc. Sur scène, on a pu le voir dans plusieurs pièces de théâtre dont «Vie d’cheval» (Théâtre l’Escaouette), «Wolf » (Théâtre l’Escaouette) et «Plus que parfait» (Productions l’Entrepôt) dont il est co-auteur. André Roy fait parti du spectacle hautement populaire La Revue Acadienne, auprès de quatre autres auteurs. Il est aussi comédien au Pays de la Sagouine de Bouctouche depuis dix ans, où il incarne l’attachant personnage de Peigne. Depuis 1997 il dirige les Productions l’Entrepôt, une compagnie oeuvrant dans le monde du spectacle. Parallèlement à son travail scénique, André a une réelle passion pour l’enseignement. Il partage ses connaissances aux étudiants des programmes d’information-communication et ceux en art dramatique à l’Université de Moncton, campus de Moncton. Depuis plusieurs années déjà, André enseigne des cours d’expression orale et d’improvisation. Il offre également des ateliers dans les écoles. Pour lui, l’objectif derrière tout travail pédagogique est d’abord de transmettre la passion et de stimuler la créativité.

Alexandre Fontaine Rousseau ne dessine pas, mais il écrit quand même des scénarios de bande dessinée. On lui doit notamment Pinkerton et Poulet grain-grain avec François Samson-Dunlop, Les cousines vampires avec Cathon, Les premiers aviateurs avec Francis Desharnais ainsi que La pitoune et la poutine avec Xavier Cadieux. Il est aussi l’auteur de Musiques du diable et autres bruits bénéfiques et de Vieille école : Dans mon temps, les jeux vidéos étaient durs pour vrai, tous deux publiés chez Ta mère.

Marie-Claude Loiselle a collaboré durant près de trente ans, dont vingt-trois ans comme rédactrice en chef, à la revue 24 images. Elle a, avec ses collaborateurs, défendu une idée exigeante du cinéma comme art entier ainsi que de la critique comme écriture et pensée.