À lire
« Rarement a-t-on vu une charge mariant aussi bien violence, tendresse et mélancolie. Composé de cinq monologues se répondant et s’interpénétrant, J’accuse produit l’effet d’électrochocs sur l’atrophie du lecteur. Cinq filles (et non pas femmes, que l’auteure juge trop connoté) livrent leurs pensées les plus intimes, dévoilent leurs angoisses, crachent leur colère et disent leurs espérances. Comme si le seul fait de nous les confier pouvait alléger l’accablement, comme si la laideur, une fois nommée, n’aurait d’autre choix que de s’amenuiser. La langue est crue, le verbe haut, le propos sans compromission et les angles à la fois opposés et semblables, comme les différentes facettes d’une même pierre. À ceux qui n’ont pas encore découvert la force vive d’Annick Lefebvre, l’importance de sa voix pour toute une génération : n’attendez pas son prochain spectacle pour le faire! »
Biographie
Directrice artistique du Crachoir, Annick Lefebvre est entre autres l’auteure de Ce samedi il pleuvait, de J’accuse et de La machine à révolte.
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