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Éditeur :HELIOTROPEDate de parution :
01 février 2016
Rayon :ESSAIS LITTERAIRESFormat :BrochéEAN13 / ISBN :
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« Livre-hommage, livre-essai, livre-écho à, sur Sylvia Plath : cette grande romancière américaine au destin tragique, à l'écriture au plus près de soi, implacable, sensuelle et poétique. Gwénaëlle Aubry ajuste ses propres mots à ceux qui témoignent directement de cette œuvre immense, c'est bouleversant...
Ensuite, on a qu'une envie : se jeter sur le Quarto et découvrir l'œuvre en construction de Gwénaëlle Aubry. »
extrait sélectionné
Je cherche en elle, à travers elle , le point d'ajustement de l'écriture à la vie. Je ne veux pas la lire à travers sa mort (et donc pas non plus à travers le récit de sa vie). Je cherche à comprendre ce que, par l'écriture, elle a sauvé de la vie et ce qui, de l'écriture, l'a sauvée elle aussi. Je crois qu'elle a été violemment, excessivement vivante, que de la vie elle a tout embrassé, mort incluse. Et je crois aussi que l'écriture naît de ça : de la sensation (effroi et émerveillement) d'un excès de la vie sur elle-même que la vie ne suffit pas à combler.
Ce qu’en dit l’éditeur
« Un jour on me demande d’écrire sur une autre, poète ou romancière, qu’importe, vivante ou morte (plutôt). Et tout de suite ce nom s’impose : Sylvia Plath. Je relis ses textes hypertendus, électrifiés, je regarde ses photos-caméléons. Je fais défiler ses masques, je bats les cartes de son tarot : le rameau de peur et le Roi des abeilles, l’amante éblouie et la mère-épouse prisonnière de l’Amérique des années cinquante, les vierges folles, le vieux démon mélancolique, l’Oiseau de panique. À travers cette fragile image, cette icône suicidée, je cherche le point d’ajustement de l’écriture à la vie. Je cherche à comprendre ce que, par l’écriture, elle a sauvé de la vie et ce qui, de l’écriture, l’a sauvée elle aussi. Car je crois que Plath a été, dans les deux sens du terme, une survivante : pas seulement une qui est revenue d’entre les morts (Lady Lazare) mais aussi une qui a vécu à l’excès. » G. A.